La politique de transformation et de mise en œuvre dans le secteur de l’eau au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique (MENA) s’est montré un procès hasardeux. Ceci à cause des politiques économiques faibles et pauvres en capacité d’adaptation socio-politique.
Le Liban est un « château d’eau » comparé aux pays voisins mais la distribution de l’eau ne satisfait pas la demande nationale. Le secteur de l’eau a été peu opérationnel pendant dix-sept années de guerre civile. Le résultat est que tout le secteur doit être réhabilité. Les nécessaires innovations demandent des réformes institutionnelles et administratives majeures ainsi qu’une approche différente sur les droits d’eau, l’utilisation efficace de l’eau et la durabilité. Mettre en place ces réformes ne se fera pas sans difficulté.
La situation ne peut pas changer tant que le gouvernement libanais et les bailleurs de fonds internationaux ne remodèlent pas leur message de façon à prendre en compte les convictions basées sur la « connaissance locale » et les tensions politiques. Les trous d’information doivent être remplis et les convictions de ceux qui travaillent dans ce secteur identifiées, afin de définir une stratégie de mise en œuvre au Liban. Seulement, de cette façon une réforme peut être appliqué de manière efficace sans le délai habituel des réformes de la politique de l’eau dans les pays MENA.