Innovations Sociales et Institutionnelles dans la Gestion de l
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Historique Objectif Buts Science et développement Mise en oeuvre

Historique

Le but du projet ISIIMM est de partager les expériences et les savoirs, et de construire de nouvelles perspectives pour une gestion durable de l’eau, dans les systèmes agricoles méditerranéens. Le projet proposo de travailler sur 12 cas d’étude spécifiques et bien documentés, situés dans des bassins versants appartenant à 6 différents pays méditerranéens. Ce travail impliquera des partenaires locaux, des usagers de l’eau, des citoyens, des acteurs du développement, des chercheurs, des enseignants et des administrations, afin d’élaborer de nouvelles perspectives et des accords pour la gestion durable des ressources en eau. Avec comme objectif principal d’aider les communautés rurales locales à s’adapter aux nouveaux problèmes qui résultent de la pression sur l’approvisionnement en eau, deux priorités vont guider les actions programmées : travailler d’une part avec les organisations locales d’irrigation et d’autre part avec les professionnels du développement.

ISIIMM est un des projets du programme MEDA née après la Conférence ministérielle euro-méditerrannéenne sur la gestion locale de l'eau de Turin, 18-19 octobre 1999.

Télécharger document pour plus de détails (version en englais)

Objectif général

Dépasser les contradictions que présente actuellement la gestion des ressources en eau organisée de façon locale dans les bassins versants méditerranéens, par l’adoption de solutions institutionnelles innovantes, fondées sur une commune perception de six dimensions clés : ... Télécharger le résumé du projet



 

Sociale
La dimension sociale est fondamentale pour comprendre les techniques d’irrigation qui se sont développées, dans le cadre de systèmes sociaux fonctionnant sur le mode des ententes ou des conflits.

Institutionnelle
Du point de vue institutionnel, trois formes principales de gestion locale se dégagent. La gestion est en effet étatique, communautaire ou privée. Ces formes témoignent, d’importantes rivalités d’intérêts sur la question de l’eau, qu’il faut parvenir à concilier.

((Photo : Mohamed Nawar - coordinateur national pour l'Égypte))


Historique
La dimension historique permet de saisir comment, au travers de cycles d’activité alternant gestion correcte ou défectueuse, crises, retours à l’ordre établi, rénovations et réorganisations, se sont façonnées les autres dimensions.
((Photo : Michel Soulié –Chef de projet, Unité de coordination -Espagne, Grenade, Noria ancienne jardin de l’ Alcazar – août 2002))

Agricole
La physionomie de l’agriculture résulte de l’interaction de facteurs multiples. Elle est en évolution continuelle pour répondre aux besoins vitaux des populations rurales. Les besoins en eau et son utilisation évoluent avec elle.
(Photo : Mohamed Nawar - coordinateur national pour l’Égypte, bassin de Menya, pompage depuis un canal principal vers un canal d’irrigation, 24 août 2003)


Territoriale
La lecture du paysage permet de saisir que les systèmes d’irrigation et de drainage forment un réseau dont l’explication n’est pas seulement technique et hydraulique. Elle est également sociale et politique.

Hydrologique / hydraulique
Les scénarios de la gestion de l’eau doivent être adaptables en fonction des situations. C’est très important lorsque les informations pertinentes font défaut. Le cas où l’on ne dispose pas de données relatives aux pénuries ou aux excès d’eau (fréquence des périodes de sécheresse et d’inondations) en est un exemple.
( (Photo : Michel Soulié, chef de projet à l’unité de coordination – Behera en Égypte, canal secondaire et pompage - mai 2003) )
 

Une démarche comparative et progressive, basée sur la participation, s’adressera aux différents acteurs, ressortissants des bassins sélectionnés au Maroc, en Égypte, en Palestine, au Liban, en Italie, en France et en Espagne, pays où l’eau joue un rôle essentiel dans la vie sociale et économique.

Les objectifs à la fois ambitieux et complexes du projet ISIIMM s’inscriront dans le cadre d’une coopération entre les réseaux régionaux, avec cinq principales langues de travail : l’arabe, l’anglais, le français, l’italien et l’espagnol. De nombreuses équipes multinationales et multisectorielles travailleront en collaboration, avec l’appui et le soutien organisationnel des partenaires de ce projet porté par Agropolis.

Afin de rassembler et de diffuser les résultats obtenus par ISIIMM, le système d’information OSIRIS (Système d’organisation de l’information et de la recherche sur les sociétés d’irrigation) sera au cœur de toutes les activités du projet. Des études comparatives ou systémiques des différentes formes de coordination entre les institutions seront intégrées dans OSIRIS, et serviront d’outils pour les innovations institutionnelles à venir.

Buts

Groupes cibles
  • Les autorités publiques et les collectivités rurales,
  • Les organismes de bassin,
  • Les organisations d’usagers en irrigation (AUEA, Associations d’usagers de l’eau agricole ou WUOs en englais),
  • Les ONG Environnement et Développement,
  • Les organisations locales et régionales de développement.
Activités principales
  • Faciliter la coordination entre les gestionnaires de l’eau et les autres acteurs dans chaque bassin,
  • Renforcer les moyens institutionnels et la formation dans le secteur de la gestion de l’eau d’irrigation,
  • Développer une meilleure compréhension des mécanismes clés par la constitution en réseaux des partenaires du projet,
  • Déterminer les solutions aux problèmes de conflits de l’eau,
  • Organiser l’information sur les sociétés d’irrigation par la base de données OSIRIS, conçue en fonction des différentes dimensions du projet ISIIMM,
  • Échanger l’information et les savoir-faire entre parties concernées.


Principaux résultats attendus
  • Acquisition d’un savoir commun et d’une conception commune de la gestion sociale et institutionnelle de l’eau, et élaboration d’outils institutionnels adaptés,
  • Nouvelles perspectives en matière de politiques de développement en irrigation et d’innovation locale, dégagées par les lignes directrices et les documents synthétisant les 12 études de cas du projet ISIIMM,
  • Création de la base de données OSIRIS et de produits de communication,
  • Actions de formation et diffusion de l’information par le site Web et l’apprentissage à distance.

Partenariat de développement et de recherche

Le projet ISIIMM s’appuie sur une étroite collaboration entre ses partenaires : professionnels du développement opérant avec les associations d’usagers locaux d’une part et scientifiques étudiant la question de la gestion collective de l’eau d’autre part. Ces partenaires sont situés en France, en Italie, en Espagne, en Égypte, au Maroc, au Liban et en Palestine (si cela s’avère possible). Ils échangeront expérience et savoirs sur les institutions, les organisations et les règles d’utilisation de l’eau, qui sont en vigueur au niveau national, régional, et à celui d’un bassin versant spécifique. C’est à ce troisième niveau que seront effectuées les études de cas. Les échanges d’expérience et de savoirs sont réalisés par l’intermédiaire de nombreux ateliers de formation. Ces opérations seront organisées sur les sites des 12 études de cas que comporte le projet, afin d’être en prise directe avec les problèmes de gestion. Outil performant, OSIRIS permettra à tous les protagonistes, impliqués dans la gestion de l’eau en Méditerranée, d’avoir accès à l’information et à l’enseignement à distance. L’association Agropolis, qui coordonne le projet, est chargée de construire des passerelles entre la recherche et le développement, dans le cadre particulier de la région euro-méditerranéenne.

Mise en oeuvre

La mise en oeuvre des actions du projet ISIIMM est planifiée en trois phases principales (voir le résumé, figure B)
La phase 1 (du 1er au 12e mois) est consacrée à la collecte et à l’organisation des informations pertinentes pour chacun des cas d’étude. Cet objectif est réalisé grâce à la participation des protagonistes, qui débute avec une réunion préliminaire et se clôt avec des séminaires locaux où seront présentés les premiers résultats.
La phase 2 (du 13e au 36e mois) met l’accent sur les activités d’apprentissage mutuel. Pour ce faire, des groupes, composés des parties concernées et d’experts provenant des six pays associés, prennent part à des ateliers se déroulant sur une semaine et se tenant dans les zones choisies comme cas d’étude. Ces ateliers sont organisés par thèmes et les participants s’y joignent à tour de rôle, afin d’avoir l’occasion de travailler avec des gens de nationalités et d’origines professionnelles différentes. On passera du simple diagnostic à l’action, pour les 12 études locales. On procédera à la construction de la base de données OSIRIS qui donnera accès à l’information et à la formation. Des films seront réalisés.
La phase 3 (du 37e au 48e mois) a pour objectif la diffusion de l’information, la communication des options et orientations nouvelles qui auront émergé au travers des actions menées en collaboration pendant la phase 2. L’utilisation des livres, des guides, des films et d’OSIRIS se pérennise.


Programme Régional EURO-MEDITERRANEENNE Regional pour la Gestion Locale de l'Eau
ME8/AIDCO/2001/0515/59763-P 016
Agropolis, France